Sujet :

Chambre N°375

Ideox Murian
   Posté le 16-09-2006 à 02:50:01   

[Lac | Les falaises]

Anarel entra, puis Ideox. Ce dernier alla s'asseoir sur un des lits, devant la fenêtre. Les autres allaient bientôt les rejoindre. Il espérait qu'ils ne les aient pas perdus de vue. De toute façon, ils allaient au même endroit. Le guerrier s'inquiétait vraiment pour n'importe quoi. Anarel faisait les cents pas.

"Vous devriez vous reposer..."

Il avait raison. Ideox avait besoin de sommeil. Cependant, il refuserait de se coucher sans être sûr de l'état de santer de Jen. Aussi se leva-t-il et se posta dans le couloir pour guetter leur arrivée. Ideox soupira et revint s'asseoir sur le lit, les yeux fixés dans le vide.

"Anarel... Vardamir ?"

Le jeune homme acquiesa.

"Je connaissais ta mère..."

Anarel sourit et alla s'asseoir à côté de lui.

"Mon père m'a amené ici. Je sais très peu de choses de ma mère...
- Ton père ?"

Ideox était soudain interloqué. Il se leva et alla de nouveau regarder par la fenêtre. Un moment passa, puis l'homme se tourna vers Anarel, le ton plus grave.

"Ytom n'est pas ton père."

Il s'interrompit. Des bruits de pas venaient du couloir. Aussitôt, Ideox s'élança dans l'allée et pour apercevoir ses amis arriver.
Jen Anaomae
   Posté le 16-09-2006 à 14:03:28   

[Sous les falaises]

Jen sentit l'allure ralentir. Elle tenait toujours le bras de Nick, qui pestait après elle par moment. Elle entendait derrière elle des bruits de pas. L'elfe se sentait fatiguée et l'obscurité forcée dans laquelle elle évoluait lui donnait l'impression de ne plus faire partie du monde, comme si elle était ensevelie sous terre et ne faisait qu'entendre les paroles des vivants. La jeune femme secoua hativement la tête pour se sortir cette idée du crane. Elle soupira un peu trop fortement, ce qui lui provoqua une nouvelle quinte de toux ensanglanté. Elle essuya sa main poisseuse contre sa chemise qui était de toute façon déjà couverte de sang, elle le savait. Jen essayait de s'imaginer: elle devait être effrayante, les yeux dans le vague, une chemise suintant le sang, les mains tremblantes.

"Où est-on? Nick, décris moi l'endroit s'il te plait."
Nick Murian
   Posté le 16-09-2006 à 14:55:33   

[Lac | Sous les falaises]

Nick guidait Jen dans le couloir sans vraiment savoir quelle chambre prendre. Quand il vit Ideox sortir par une porte, il avança jusqu'à lui en écoutant l'elfe. Elle paraissait plus amochée que l'oncle.

"On arrive dans une chambre de l'infirmerie. Y'a ton chéri tout près !"

Il salua le maître de la terre d'un vague signe de main. Il afficha une expression qui signifiait : "Va falloir s'occuper d'elle !" Ideox paraissait de plus en plus inquiet. Il s'approcha de Jen et la prit dans ses bras, malgré le sang qui la submergeait.

"Mon amour..."

Nick eut un bref sourire narquois avant de reprendre la parole.

"Allez, tous à l'intérieur."

Il alla rejoindre Anarel le premier, suivit par Ideox et Jen.

"Jen devrait se reposer..."
Emeraude Hamazaki
   Posté le 17-09-2006 à 15:59:13   

[Salle de soins]

Emeraude poussa les portes et apercue quelques personne, certaine d'entre elle avait l'air blesser et assez fatigué. Elle s'approcha et fit le tour du petit groupe elle s'arreta enfin et commenca a parler.

-Bonjour, Je suis L'Infirmiere, Vous avez l'air bien fatigué et abbatue, Vous devriez vous reposez,je vais vous soignez...

Elle sourit chalereusement en montrant une dizaine de lit qui se tenait dans la chambre, elle etait dans des tons gai et simple qui lui donnait assez de Chaleur pour acceuillir les blesser. Elle reflechit et continua ensuite.

-Allez couchez vous sur ces lits, vous ne tenez plus debout, c'est mon boulot de vous soigner alors je vous conseille de vous couchez...

Elle alla vers un tiroir et sortit des bandages et toute sorte de medicament qui pourrait l'aider malgré son pouvoir de guerison. Elle poussa un peu les camarades a s'allonger sur un des lits.
Jun Hanei
   Posté le 17-09-2006 à 18:31:45   

[Sous les falaises]

[i]Jun arrivait en portant le corps inerte d'Ulysse, aidée par Elyna. Le dos cassé, elle avait hate de pouvoir poser ce poids mort. Elle se mordit les lèvres. Elle put voir le jumeau survivant et la femme brune entrer dans une chambre. Avec empressement, elle fit signe à Elyna et suivit le groupe. Sans prendre garde et en poussant malencontreusement une jeune femme inconnu, elle deposa le cadavre sur un lit, tout en lachant malgré elle un petit soupir de soulagement. Elle deposa avec douceur, presque avec tendresse, le buste du défunt sur le lit aux draps frais, puis tout en l'observant, elle dégagea une mèche blonde de ses yeux. Elle avait l'impression d'avoir un bloc de béton sur l'estomac (Juju...l'es...thomas ). Quand elle repensa à son reveil -qui lui semblait maintenant être bien loin dans le passé- elle se demanda comment une journée qui lui avait semblait si bien commencer avait put prendre cette tournure. Elle repensa à ce reflet dans le lac. Les Poussières. Et puis ses pas qui la menaient toujours aux morts. Ses yeux étaient des joyaux embrumés, elle regarda une dernière fois Ulysse, remonta ses gants noirs avant de se détourner du maccabé. Elle regarda la nouvelle inconnue. Apparemment l'infirmière. Elle observa chacun tour a tour. Maintenant elle avait l'impression sournoise d'etre intimement liée avec chacun. Elle hocha sobrement la tête. En faite maintenant elle n'avait plus rien a faire ici, elle ferait peut-être mieux de les laisser entre eux. Elle sourit à chacun et s'approcha de la porte.

"J'espère vous revoir bientot en meilleur état!"
Elyna Eondor
   Posté le 19-09-2006 à 21:59:52   

Elyna avait posé le corps et contemplait son visage. Son sourire enjoué s'était dissipé et elle paraissait inquiète. Le pauvre jeune homme, mourir si jeune... Le seul cadavre qu'elle avait vu avant celui-ci, c'était celui d'Ilien... Cette pensée, Elyna la haïssait. Mais à présent, elle ne pouvait pas la détourner. Elle revoyait une nouvelle fois le corps inerte du jeune garçon qu'elle aimait. Cette image insupportable qui revenait tout le temps. Et larmes montèrent. Non ! Il ne fallait pas que les autres la voient. Elle était heureusement hors de la portée visuelle de ses compagnons. Une larmes glissa, une deuxième plus difficilement, puis elle parvint à se reprendre le dessus. Penser à autre chose. Elle fit semblant d'éternuer et en profita pour essuyer ses yeux avant de lancer à Jun :

"Attends !"

Elle se rapprocha d'elle, puis se tourna vers l'infirmière, Ideox, Nick et Anarel.

"Je pense qu'on a plus besoin de nous. Appelez-nous quand... quand vous... l'incinérerez..."

Elle tourna les talons et suivit son amie. Anarel les suivit en adressant un signe de main à Nick et Ideox.

[On va voir]
Lua Nocta
   Posté le 20-09-2006 à 19:08:46   

Lua entra precipitemment dans la pièce...

"mais qu'est-ce qu'il c'est passé!!!"

Le moment était rare, mais tous purent voir la peine et la peur dans son regard lorsqu'elle vit le cadavre d'Ulysse (il est vraiment mort ou faut que j'édite mon truc?). C'était rare de la voir perdre ses moyens, mais elle ne put empecher la petite larme de rouler sur sa joue. Son regard rouge était devenu presque noire ténèbre par le chagrin d'un élève qui ne méritait pas ceci...Emeraude était nouvelle en tant qu'infirmière, elle devait d'abord s'occuper des vivants avant de se traumatiser l'esprit pour les ames parties....

Lua s'approcha du corps et joignit les mains au dessus de sa poitrine. Elle ferma les yeux et tenta une incantation pour retenir son ame... Mais elle arrivait trop tard. La tristesse laissa place a la colère, et bien malgré elle, s'en prit aux survivants:

"pourquoi vous ne m'avez pas appeler!!! " Puis elle se mordit la lèvre inférieure pour s'arreter de parler, car ce n'était pas leur faute. C'était la sienne, elle s'en voulait qu'orion ne soit pas la, elle s'en voulait de ne pas etre s'y forte et de ne pas toujours etre au bon endroit...

dans un souffle elle ajouta:

"je vais m'occuper de lui, et envoyer son ame en paix. Je vous appelerais pour la cérémonie, dès que vous vous serez rétabli"
Ideox Murian
   Posté le 20-09-2006 à 19:41:33   

(Ulysse est bien mort)

L'incinérer... Ideox ne put s'empêcher de grimacer quand il entendit ce mot. A Uteropia, on ne brûlait que les très grands criminels morts dans leur escapade ou dans leur cellule. Cet pratique était réservée aux âmes corrompues et hostiles à toute vie. Ceux qui étaient brûlés n'avaient en général aucun proche pour pleurer cette ultime sentence. Cependant, le maître de la terre comprenait que tout le monde soit pas Uteropien. Là où vivait la petite, on brûlait sans doute les corps. Mais pour Ulysse, ce serait un enterrement digne de lui.
Quand Lua entra, il fut d'abord surpris. Personne ne contredit ses paroles. Ideox hocha la tête en signe d'approbation et alla aider Jen à se coucher dans un lit, sans un mot. Nick, en revanche, parla.


"S'il vous plaît... J'aimerais que sa tombe soit assez large pour recevoir un second cercueil, quand ce sera mon tour... C'est ce qu'il aurait voulu..."

Il ne pleurait pas mais sa voix était tremblante.

"Je viendrai le voir tous les jours..."

Ideox eut un faible sourire, tournant toujours le dos à Nick. Quand il fut sûr que Jen était confortablement installée, il déposa un long et lent baiser sur son front avant de s'adresser à Nick, sans se retourner.

"Je viendrai avec toi."

Silence. Ideox s'accroupit à côté de l'elfe.

"Une fois que Jen sera rétablie. Lua, merci. Je te suis infiniment reconnaissant. Je suis sûr que la tache que tu t'es attribuée sera accomplie dans les règles de l'art."
Lua Nocta
   Posté le 20-09-2006 à 20:15:34   

Lua inclina la tete. Elle regardait le sol sans croiser un seul regard. La tache était lourde, on verrait bien si elle l'accomplirait comme il fallait avec le temps...

"Nick, cela sera fait comme tu l'entends. Et son nom sera rajouté sur la stèle du monument célébrant les plus grands et valeureux."

Lua tira ensuite un drap blanc sur le corps, et passa la main au dessus, activant sa lueur bleue protectrice, afin que le corps ne se décompose pas trop vite. Elle avait ainsi stoppée pendant un moment l'état du défunt puis elle sortit silencieusement, laissant les rescapés a un moment d'intimité et de recueillement.

Elle les attendit derrière la porte de l'infirmerie.
Jen Anaomae
   Posté le 20-09-2006 à 21:13:03   

Jen sentit enfin les bras puissants du guerrier de la terre l'enlasser. Pendant une fraction de seconde, elle se laissa aller contre son torse. Elle avait envie de pleurer. Elle ne l'aurait jamais avoué, mais elle se trouvait en état de choc. Pourtant l'elfe était expérimentée au niveau des combat, des pertes et du sang. Mais trop, c'était trop! La fatigue, la douleur physique mais surtout morale avait raison d'elle. Cependant les larmes, elles qui n'avaient pas l'habitude d'être libres, refusaient de couler. Puis songeant soudainement qu'Ideox était blessé, elle se redressa vivement.

"Excuse moi."

Puis elle sentit qu'on l'attirait vers un "ailleurs". Elle ne résista pas, se laissant entrainer par les gestes d'Ideox. Puis elle ecouta la voix d'une femme les invitant à prendre place sur des lits pour se reposer. Puis ce fut les voix de deux jeunes filles qui s'élevèrent. Apparemment, elles partaient. Puis une nouvelle entrée, une voix pleine de la rage du désespoir, de détresse. Une voix contenant trop d'épreuves à surmonter, comme une barage qui venait de s'effondrer. Elle mit un long moment avant de la reconnaitre. Jen n'avait jamais vu Lua ainsi. Ou plutot entendu. Elle se mordit la lèvre inférieur. Les temps étaient durs pour tout le monde. Elle écoutait sa dernière phrase, mais son cerveau mit un long moment avant d'interpreter chaque mot. Alors oui, Ulysse était bien mort... Ideox la poussait un peu pour qu'elle s'installe sur un lit. Elle n'opposa pas de résistance, se laissa choir contre une muraille de coussins bien rebondis. Mais elle refusa de s'allonger, de peur de s'endormir. Elle voulait ecouter la suite. Suite qui ne se fit pas attendre. Elle enserra la main d'Ideox. Nick venait de parler. Cette fois une perle semblable à du nacre roula contre le pourtour de sa joue, elle hésita un long moment sur le coupant de sa machoire avant de venir s'écraser au milieu du sang séchant sur son chemisier. L'elfe ferma les yeux, même si elle n'avait pas besoin de ça pour se laisser aller à la noirceur presque rassurante, lorsque l'homme aux cheveux pareils aux rayons de lune se pencha vers elle et embrassa son front, comme pour apaiser une enfant apeuré.

Elle se força à se calmer. Puis d'une voix faible et tremblante, hésitant à se prononcer dans ce dialogue qui semblait étranger à ce monde, comme si elle n'était aps sur d'avoir son mot à dire, une sorte de peur que sa voix ne porte pas jusqu'aux oreilles de ces gens, elle articula, serrant un peu plus les doigts de son cheri.


"Je suis aveugle mais ce n'est pas une raison pour... repousser les funérailles. Ulysse mérite des choses biens. On a tous besoin de soins, et Je ne veux pas être la raison pour laquelle il devrait attendre... On va tous se reposer et puis..."

Sa voix se brisa. Ses yeux réouverts cillaient dangereusement. Sa machoire se crispa. Instinctivement, elle tourna la tête là où il lui semblait que se trouvait Ideox. Elle s'en voulait, elle avait l'impression qu'on lui accordait trop d'importance, éclipsant une chose bien plus grave. C'était comme si... comme si elle avait "volée la vedette" à Ulysse. Pour une fois, elle aurait voulut ne pas être la fille qu'on plaint, celle dont on s'occupe. Elle avait l'impression d'avoir, involontairement, cette facheuse manie de souffrir comme pour attirer l'attention des gens. Au depart, elle avait voulut aider, et maintenant elle forçait les gens à la supporter. Pour une fois, elle aurait voulut rester forte, etre l'épaule sur laquelle on s'appuit. Elle ressentait ce besoin de réconforter, de ne pas être un poids. Une nouvelle larme versa, à croire que d'être aveugle facilite l'extériorisation de ce genre de chose. Elle l'essuya d'un revers de main. Ce n'était pas la peine d'appitoyer les gens un peu plus.
Ideox Murian
   Posté le 22-09-2006 à 19:32:46   

Ideox passa une main dans les cheveux de l'elfe. Il voyait ses larmes couler. La peine de l'homme ne se voyait pas mais à l'intérieur, c'était un déluge. Il suffit d'une larme sur la joue de Jen et les yeux d'Ideox devinrent humides. Sa vue était floue et il cilla.

"Il aurait aimé que tu sois présente."

Malgré les larmes qui coulaient désormais sur sa joue, sa voix ne s'était pas brisée et ni l'infirmière ni Nick n'auraient put s'en apercevoir. Ni Jen, d'ailleurs.

"Je vais te laisser te reposer, maintenant. Je suis juste sur le lit d'à côté..."

Le maître embrassa brièvement son amante avant d'aller rejoindre les draps du lit voisin. Il avait besoin de repos. La douleur, bien qu'estompée, ravageait encore ses membres. A contre-coeur, il se coucha. Il n'aimait pas l'idée de rester sagement dans ce lit d'infirmerie en sachant que juste à côté de lui, Jen était terriblement souffrante.

*L'infirmière fera bien son travail...*

Il déglutit et versa quelques larmes, mêlant la peine de la mort d'Ulysse et celle de la souffrance de Jen. Il parla, mais cette fois-ci, on pouvait entendre une voix brisée et fatiguée.

"Je t'aime..."
Emeraude Hamazaki
   Posté le 24-09-2006 à 12:29:14   

Emeraude regarda la scene. Elle n'avait jamais vue Lua aussi enerver et triste en même temp. Emeraude etait facher contre elle même. Car elle aurait du partir a leurs recherche et aurait epargner temp de souffrance. Elle aurait dut se depecher et reflechire au lieu de rester la betement. Elle aurait du faire tous parceque pour elle, tout etait de sa faute. Elle etait triste de la souffrance de l'elfe,de la fatigue du jeune homme,de la mort du garcon, mais par dessus tout elle etait riste de la tristesse du Frere Jumeaux. On sentait en lui un grand besoin d'amour et d'affection que son frere lui avait donner avant,mais qui maintenant ne pourrait plus.

Emeraude s'avanca du jeune homme dans le lit et mit ses mains au dessus de lui, une douce lumiere blanche enveloppa le jeune homme. Ce qui l'appaisa, maisn elle sentait qu'il ne serait pas apaiser tant que la jeune elfe n'irait pas mieux.

Elle s'approcha de Jen et mit ses mains au dessus de son visage. Une douce lumiere blanche l'enveloppa aussi. Ca devait apaiser son esprit et si ce n'etait pas trop grave, lui redonner un peu de sa vue. Mais sa Emeraude n'en etait pas sur. La vue est tres difficile a maitriser et Emeraude avait peur de perdre se combat contre Le noir infinie des yeux de Jen et Elle. Elle avait peur de ne pas reussir sa quete. Peur d'etre oublier. Elle posa un gant chaud sur les yeux de Jen,pas trop chaud mais asser pour apaiser la douleur et mettre plus de chance qu'elle revoit ce monde un jour.

Puis elle s'approcha du jeune garcon a nouveau et mit ses mains au dessus comme tantot puis effaca toute ses blessures. Il etait tout de meme encore fatiguer. Elle fit pareille pour Jen mais ses yeux prenait leurs temp. Elle esperait de tout coeur qu'elle verait a nouveau un jour.

-Jen, comment est-tu devenue aveugle??? J'ai besoin de le savoir pour te guerir...
Jen Anaomae
   Posté le 24-09-2006 à 15:11:17   

Jen écouta, dans un état second, proche de l'inconscience, les paroles d'Ideox. Elle ne s'efforça pas d'y repondre. Il savait...

Puis il y eut une chaleur suave et entetante. Humide. Elle devina une étoffe mouillé posé sur ses paupières. Une voix inconnue, même si elle l'avait déjà entendue un peu plus tôt, s'éleva au dessu d'elle. Il lui semblait que c'était celle qui les avait poussé à se coucher. L'infirmière. L'elfe lutta contre la torpeur et l'envie sournoise de dormir. Que disait cette femme dejà? Elle analisa lentement chaque mot. Leur sens avait du mal à faire le jour dans son esprit engourdi. Finalement elle compris.


"Vous ne pourrez pas guerrir mes yeux. Ce n'est pas que je doute de vos competences, mais ce n'est aps une blessure physique... Comment vous expliquer...? C'ets comme si j'avais choisi de m'infliger cet handicap, en échange d'autre chose. J'ai accepté ce verou. Ne vous inquietez pas pour moi, il disparaitra. Normalement. Mais ne tentez rien. Ca serait revenir sur ma parole, mon accord. Et Ils me le reprendrait..."
Emeraude Hamazaki
   Posté le 27-09-2006 à 11:20:08   

Emeraude écouta lentement la jeune femme. Elle comprit vite qu'elle devrait parler lentement. Et bizzarement Emeraude eu une impression de deja vu qand Jen lui dit qu'elle avait choissit cela. Elle comprenait sa tout naturellement car a une période de sa lourde et dur histoire qu'elle ne racontait jamais, a un moment elle avait décidé d'etre sourde et muette. Elle l'avait tellement désiré qu'elle l'était devenue, mais c'etait partie après. Elle enleva le gant chaud des yeux de Jen. Elle mit ses mains sur son visage et encore une fois, une douce lueur blanche envelloppa la jeune fille. Sa l'apaisa de nouveau, Car Emeraude voyait qeu Jen etait dans un etat second, comment dire, elle ne pourrait pas s'apaiser facilement.

-D'accord Jen, je comprend parfaitement ceci, et je n'essayerait pas de guérir tes yeux, et je ne te poserait pas de question sur le pourquoi et le comment,car je sais que c'est difficile, et en même temp si facile alors c'est vraiment bizzare,alors je te comprend et je laisserait tes yeux tranquille...

Elle laissa la jeune femme et laissa quand même autour d'elle une lueur chaude et apaisante. Elle s'avanca vers le garcon, lui par contre avait tout de même l'air plus apaiser que l'elfe. Elle les laissa se reposer mais n'hésita pas a faire des va et vien pour leur donner de quoi boire, et de temp en temp de quoi manger ainsi que d'evaluer leur état et refaire des soins.
Lua Nocta
   Posté le 30-09-2006 à 17:27:54   

Lua entra violemment dans la pièce. Son angoisse était quasiment palpable.

"jen, Ideox, Emeraude... Tant que je vous ai sous la main... Nous avons un gros problème a partir d'aujourd'hui.... Je sais que vous n'etes pas rétabli, que vous etes en deuil.... Mais le néant est en passe de prendre le controle de la galaxie.... Les 5 guerriers de l'apocalypse sont revenus il y a peu... Je ressens leur présence au plus profond de mon ame. "

Elle n'était pas sur qu'il exista vraiment une solution, a part le réveil d'orion... Mais c'était trop tot pour cela... Et le réveil des héritiers étaient impossibles sans une enveloppe corporelle....

"Il existe peut-etre une solution.... Il faut réveiller les héritiers pour que chacun affronte son double a armes égales... sinon nous sommes perdus... "


"Vous savez que l'on a localisé Gaia il y a quelques mois... Il existe sur Gaia un continent par élément. Sur chacun de ses continents est né le premier héritier. Et a chaque bébé correpondait une amulette contenant une formule permettant d'activé leur pouvoir... Il faut qu'on les retrouve avant le néant... Je vous laisse vous rétablir. Emeraude un des professeurs est mal en point dans la pièce d'a coté. Je l'ai stabilisé mais pas soignée. Je vous laisse, je pars pour le continent de la lumière."

[parédogme]
Emeraude Hamazaki
   Posté le 02-10-2006 à 20:47:36   

Emeraude hocha la tête. Elle savait que c'etait son seul travail et son seul but de soigner les gens. Elle posa sur la table deux verres d'eau avec deux pastille que les deux jeunes devrait prendre. Elle esseya de rattraper Lua car elle avait des choses a lui demander mais elle abandonna bien vite car celle-ci etait partit. Elle regarda les jeunes gens mal en point mais les laissa. Car ils etait presque retablie plus qu'une question de fatigue. Elle voulais sortir de l'infirmerie pour allez faire des choses importantes mais son devoir l'appelait. Elle laissa Jen et Ideox la en leur disant un mot au passage.

-Prenez ces verres et ces pastilles, je dois allez m'occuper du professeur a coté..

Elle parcourut la salle et se dirigea vers la chambre.

[Chambre 155]
Ideox Murian
   Posté le 04-10-2006 à 17:30:57   

Ideox écouta attentivement les paroles de Lua. La situation devenait critique. Si le néant s'emparait de ces amulettes, qu'adviendrait-il ? Qui serait alors en mesure de vaincre ces guerriers de l'ombre ? A part Lua, personne ne serait en mesure de leur tenir tête. Ideox avait eu vents de Gaia et de la Pangée, son élément.

"Jen... dès que nous serons rétablis, je partirai sur Gaia avec tous les adeptes de la terre qui auront le courage de se battre pour leur salut. Je ne connais pas les risques que l'on encourt, mais je te demande de ne pas verser de larme sans raison. Je ne sais pas non plus qui je rencontrerai là-bas... mais je te promets de revenir... vivant."

Le maître de la terre fixait le plafond avec un regard vide.

"Nick, tu es couché ?
- Oui..."

La voix de son neveu était grave. Le pauvre jeune homme commençait à se rendre compte ce que représenterait à l'avenir l'absence d'Ulysse.

"Nous prendrons le temps de pleurer sa mort... Mais si nous ne nous reposons pas, c'est autant de force retranchée à celle que l'on a. Et face au néant, nous n'en avons pas assez... Nous pourrons pleurer la mort d'Ulysse... quand tout sera fini..."

Une nouvelle pensée commença à envahir l'esprit d'Ideox. Et s'il rencontrait un chevalier de l'Apocalypse ? S'il devait l'affronter ou le laisser repartir avec l'amulette ? Le maître se savait puissant, mais pas assez pour ce genre de monstre.

"Ces guerriers... Je ne connais pas leur puissance, mais ils doivent être redoutables. Ils doivent avoir au moins le niveau de Lua. Dans ce cas, nous sommes bien inutiles..."

Le cerveau d'Ideox semblait tourner sur lui-même tant il réfléchissait. Il devait y avoir un moyen de vaincre ces chevaliers... S'ils ne parvenaient pas à s'emparer des amulettes, tout était fichu. Ou peut-être pas.

*Il doit y avoir un moyen de dernier recours. On peut peut-être les enfermer ? Ou combattre réunis ? Non... Tuer leur gÿk peut-être ?... Gÿk...*

"Oui !"

Il se redressa soudain, en ignorant la douleur qui transperça son ventre.

"Je crois que... j'ai une idée. Un pouvoir capable de posséder une puissance qui peut égaler celle des chevaliers de l'Apocalypse, voire la dépasser ! C'est une légende mais..."

Une légende. Oui, une légende qu'il avait entendu à Uteropia de la bouche de Reno. Si cette légende était vraie, tout n'était pas perdu.

"...j'en parlerai à Lua... Essayons de dormir..."
Jen Anaomae
   Posté le 15-10-2006 à 17:33:40   

Jen avait écouté Lua sans bouger. La Gardienne avait toujours était une sorte de modèle, ou tout du moins un pilier. Elle semblait forte et toujours là pour soutenir et rassurer. Cette femme, qui depuis des années avait du essuyer tour à tour toutes les épreuves possibles, sans se dire un seul instant que tout cela ne valait pas le coup. Cette femme qui réussissait toujours à vous insuffler un espoir secret. La voir -enfin l'entendre- à ce point inquiète tourmentait l'elfe.
Alors tout n'était promis qu'à un éternel recommencement? Le sang, le fer et la cendre devraient-ils toujours recouvrirent leur vie? Jen voulait refuser ce cri de haine desespérée qui l'ensevelissait. Non, maintenant, tout cela devait cesser. Cela faisait des années que la guerre durait. Elle n'avait connu que cela. Maintenant, elle souhaitait juste pouvoir vivre en paix, avec Ideox, sans avoir à pleurer les morts qui pavaient leur chemin, sans avoir à se séparer en craignant de ne plus se revoir. Jen ne voulait plus avoir à se battre en songeant à tout ce qu'elle pouvait perdre en un simple coup ennemi. Oui, l'elfe brune souhaitait qu'enfin, cette bataille soit l'estocade finale.
Jen songea que pour une fois, elle se devait d'être là pour Lua. C'était une sorte de juste retour des choses.


"Ne t'en fait pas Lua... On les récupérera. Pour Orion. Pour Zéphira. Et pour chacun d'entre nous. Oui, on les récupérera..."

Puis la porte se referma, la Gardienne était partie. L'infirmière la suivit de près. Dès cet instant, Ideox parla. Elle l'écouta sans répliquer. Oui... Sans aucun doute, le maître de la Terre avait pensé à peu près la même chose qu'elle. Elle écouta, avec un pincement au cœur, la promesse qu'il lui fit. Et cela lui sembla injuste. Normalement, on ne devrait pas avoir à promettre ce genre de chose! Heureusement, l'elfe avait sur les yeux le gant mouillé, qui avait refroidi, et elle ne put pas savoir si elle pleurait ou non. Elle écouta encore. Mais tout cela ne semblait plus vouloir rien dire. La seule réalité de l'instant, c'était de dormir. Et malgré l'impression de lâcheté que cela lui faisait pressentir, Jen finit par y consentir. Et elle savait que quand elle se réveillerait, rien ne serait plus comme avant.
Ideox Murian
   Posté le 28-10-2006 à 01:16:37   

Combien de temps s'était écouler sans qu'Ideox n'eut bougé ? Il n'avait pas dormi et pourtant le temps semblait s'être écoulé très vite. Le maître de la terre se redressa et regarda les patients. Jen et Nick semblaient dormir. Il se leva discrètement. Ces derniers temps, il avait de plus en plus de préssentiments étranges. Quelque chose se passait, quelque chose qui pourrait avoir des répercutions ennuyeuses... Les jardins...

*Il y a Lua là bas...*

L'humain traversa rapidement la salle et ouvrit la porte, s'apprêtant à rejoindre la gardienne au jardin pour voir ce qui s'y passait. Il avait beaucoup moins mal, mais une douleur interne subsistait furieusement là où la balle l'avait frappé. Alors qu'il allait refermer la porte de la chambre, il entendit un chuchottement derrière lui.

"Nick ! Repose toi !"

Son neveu, têtu, fit non de la tête. Tant pis. Ideox chercha la clef de la chambre et la ferma à double tour. Il ne voulait pas que Jen se déplace à sa recherche dans son état et voulait encore moins que quelqu'un entre dans la pièce.

"Suis-moi, alors."

[Les Jardins | Spectacle du Magicien]
Lua Nocta
   Posté le 28-10-2006 à 09:41:54   

(oufff du renfort XDD )
Jen Anaomae
   Posté le 01-11-2006 à 18:30:14   

[AU SECOURRRRRRRR!!! A MOI!!! JEN EST SEQUESTREE!!! XD ]

Un rêve agité avait remplacé le sommeil habituellement sans rêve de l'elfe.

Dans la semi-pénombre, je pousse deux massives portes de chêne, sans autre pensée que cette simple action. Les battants sont tellement vernis qu'on ne dirait plus du vrai bois. Les poignets de marbre sculpté sont gelées dans mes paumes moites. Quand les portes s'ouvrent, sans le moindre grincement, la musique jaillit, aussi que les rires, la lumière et les voix. Je regarde tourbillonner un univers mondain. Mes yeux sont écarquillées, comme tenues grands ouverts par des doigts invisibles. Alors presque malgré moi, j'avance dans la salle. Je devine à peine les portes se refermer derrière moi, comme une sentence silencieuse. Je ne me souviens même plus pourquoi je les avais ouvertes. Dans quel but mes pas m'ont-ils menée ici?

Malgré moi, je suis entraînée par la masse dansante. Tout autour de moi, des couples valsent, les robes se froissent comme des ailes de papillons. Chaque pas en entraîne un autre, puis un suivant. Les hommes dans leur beau smoking mènent la danse, passant près de moi, entraînant leur cavalière, me bousculant au passage. Chaque collision me propulse inévitablement à la rencontre d'une autre. Pourtant, personne ne fait attention à moi. Je me sens invisible. Mon regard se baisse vers le sol, ce parquet luisant et froid. Alors je vois ma silhouette, tel un spectre, mes habits, presque des loques. Alors, comme si mon âme quittait mon corps pour survoler la salle bondée, je me vois, petite silhouette sombre et misérable au milieu de ces êtres lumineux. Je ne suis pas invisible. Juste trop insignifiante et crasseuse pour qu'on puisse admettre tout haut mon existence. Par une suite de pas sans cesse détournés par les danseurs insouciants, j'arrive à m'extraire de la multitude tourbillonnante.

Alors, je ne suis plus écrasée par l'omniprésence des gens. Des groupes de deux ou trois personnes sont dispersés dans le reste de la salle. Des lustres ruisselant de cristaux dispensent leur lumière franche mais non cruelle. Alors soudain, je me sens vulnérable et déplacée. Que fais-je ici, moi l'exécrable petite pauvresse, au milieu de ces personnes du beau monde? Je vois à chaque cou féminin des colliers luirent, tous sans exception garnis de pierres plus étincelantes les unes que les autres. Une femme, sans doute une plus importante et respectable que les autres, porte même une rivière de petits diamants. Comme des milliers d'étoiles qui en plus de leur propre lumière arriveraient à accrocher celle de la lune. Je reste un instant sans réaction, ne faisant rien d'autre qu'être, immobile et irréelle.

La femme que je dévisage est d'une beauté remarquable. Pas seulement grâce au bijou qui semble la faire rayonner. Sa fine chevelure blonde, interminable, tombe sur ses reins, qu'une robe de soirée noire sculpte avec délice. Le tissu semble léger, s'apparentant plus à un ciel de nuit qu'à une quelconque fibre crée par l'homme. J'ai presque l'impression que ce sont les mains de muses, même de dieux, qui ont conçut cette robe. Sa tenue est pourtant d'une simplicité telle! D'exquis gants noirs, de la même matière divine que la robe, viennent parfaire l'élégance de ses mains fines, montant jusqu'au-dessus de ses coudes. La noirceur de sa toilette fait d'ailleurs ressortir la délicieuse pâleur de sa peau, apparemment si fine. Ce n'est pas une de ces pâleurs maladives et jaunâtres, non, elle est des plus délicates, comme celle qu'aurait un ange, ou le visage de la pureté même. Quand la jeune femme se tourne doucement de trois quarts vers moi, je vois enfin ses traits, son sourire franc et blanc. La grâce n'a d'autre visage que le sien.

Quand son regard se porta sur moi, c'est comme si soudainement je comprenais tout. Les morceaux d'un puzzle s'assemblèrent. L'impression que toute ma vie n'a était qu'une préparation dans l'unique but de me mener à cette rencontre. Si j'ai connu tant d'épreuves, ce n'est que pour gagner le droit -la chance!- de voir cette beauté pure et fatale. Un immense sentiment m'envahit, comme de l'amour. Ou quelque chose d'aussi fort. Mais sans savoir pourquoi, je comprends un fait caché. Son regard, sa douloureuse beauté, m'est mortel, comme la lumière quand elle caresse l'épiderme d'un vampire. Nos yeux se croisent et s'arrêtent, imbriqués dans un ensemble immobile.

Prise au piège de la contemplation de ses yeux dépareillés, je ne sens pas immédiatement le poids de son regard. Je ne comprends pas les excuses muettes qu'elle me présente. Je contemple juste son adorable petit nez, sa mâchoire fine et ses lèvres roses, comme deux fruits glacés. Je ne remarque pas son sourire éteint, sa compassion désolée.

La foule, dense, tout prêt de la ravissante femme, s'écarte d'un commun accord pour laisser passer une gamine aux cheveux roses. Je mets longtemps à comprendre, le coup de feu est déjà parti, suivit d'un concert de cris et de gémissements, je vois des femmes s'évanouirent avec une exagération de gestes. Sentant l'intense vide qui vient de percuter mon bassin, je me retourne vers la sublime blonde, la bouche ouverte, espérant qu'elle me rassure et qu'elle m'explique. Je ne fais que deviner la perle de nacre et de cristal qui dévale sa délicate joue et éclate sur son décolleté avant qu'elle détourne légèrement sa tête. Il me semble que tout se déroule au ralenti. Je dévisage maintenant mon assassin. Comment ne l'ai-je pas reconnu plus tôt? Un grand homme svelte, blond, celui là même qui discutait avec la beauté blonde, s'approche de l'enfant criminelle et pose sa main sur son épaule. Je le reconnais, c'est un Général du Néant. Son nom m'échappe, mais c'est sans importance.

La Petite Mort m'a finalement rattrapée. Je regarde son sourire enfin satisfait, son regard flambant pétiller. Je sais ce que cette gamine a subit, j'ai partagé son âme. Je ne lui en veux pas. Je suis heureuse de pouvoir lui offrir dans mon dernier instant ce bonheur qu'elle désir depuis le jour de notre première rencontre.

Mais j'ai peur. Je ne me suis pas préparer à mourir. Mon âme est emplie de questions et de doutes. Ma vie me semble inachevée. Je voudrais vivre mille ans encore, vivre et aimer. je suis prise de cours. Tout arrive si soudainement!

La douleur me terrasse. Je tombe a genoux sur le parquet. Comme il m'avait semblait, il est glacial, gelé. Je suis gelée. Ces gens, splendides et auréolés de bijoux, me regardent, horrifiés, dégoûtés, devant le spectacle de cette femme misérable, agonisante, qui est en train de gâcher leur belle fête.

Mon sang sur le sol. Une main, légère, me remet sur le dos, me redresse, un peu. Son sourire est radieux, il me réchauffe et me fait oublier tout ce qui nous entoure. Je suis en tête a tête avec un ange [[i] WOUOH OooH OooH OoOoOHHH EN APESANTEEEEEUR!!!
]. Une longue mèche de ses cheveux blonds est tombé sur son front, et vient jusqu'à mon visage, caressant ma joue. Elle me murmure des paroles douces de sa voix caressante, des chants oubliés, me parle d'un monde qu'elle voit en rêve. Mais je ne comprends pas tout ce qu'elle dit. J'avais raison de penser que cette magnifique créature vient du ciel. La lumière est éclatante, elle ruisselle sur nous, je vois deux grandioses ailes blanches dans son dos, elles viennent contrer la nuit de sa robe de soirée. Mon admiration est entière. Ses mains fraîches effleurent ma peau brûlante. Ses doigts fins ferment mes yeux. Je me sens bien, je n'ai plus peur. Je sais que je ne m'en irais pas seule. J'entends une dernière fois la mélodie de sa voix. [/i]

"Pardon..."


Réveillée en sursaut, la nuque et le front baignés de sueur, l'elfe se redressa un peu contre ses oreillers, haletante. Etonnée d'être en vie, presque déçue, après avoir gouté à une quiétude d'un autre monde. Elle mit longtemps pour se calmer. Ses yeux n'avaient toujours aps retrouvés la vue, et se retrouvait ainsi plongée dans le noir après avoir rêvé de sa mort était plutôt angoissant. Jen détailla chaque souvenir du rêve. Contrairement aux autres, il ne s'effaçait pas avec l'empressement du songe. Elle réalisa ce qui ne l'avait pas frappé durant son sommeil. Elle connaissait cette jeune femme d'une beauté éclatante. Elle l'avait vue pour la première fois quelques heures auparavant, dans la grotte.
Perturbée, l'elfe écouta attentivement. Aucun son ne lui revenait, à part sa propre respiration, agitée. D'une voix hésitante et basse, elle osa à peine articuler, de peur de ne pas avoir de réponse:

"Ideox...? ...Nick?"

Comme elle le redoutait, personne ne lui répondit. Elle écarta d'un geste hâtif les draps, se redressa malgré la tête qui lui tournait un peu. Elle avançait à tâtons, se prenant parfois des lits vides. Elle finit par rencontrer un mur qu'elle longea jusqu'à trouver la poignée de la porte. La porte ne s'ouvrit pas. Rageuse, Jen retourna s'asseoir sur son lit. Folle d'inquiétude, elle avait la mauvaise impression d'avoir déjà vécu cette situation. Elle n'avait plus qu'à attendre que quelqu'un vienne ouvrir cette porte, elle n'avait pas envie de se fatiguer. Elle se concentra sur la signification de son rêve, qui lui semblait si important. Il faudrait qu'elle voie cette jeune fille dès que possible.
Jen Anaomae
   Posté le 05-12-2006 à 18:21:16   

[Errf personne veut me libérer -_- ]
Hermiona Exterminatus
   Posté le 06-12-2006 à 17:04:01   

[J'arrive, même si je doute qu'Hermie puisse beaucoup aider Jen ^^]
[Tour Sud]

Hermiona avait déposé Midgar dans leur appartement, et il s'était endormi dès que sa mère l'avait posé sur son lit. Elle avait tiré sa couverture puis était partie se promener. La jeune femme se baladait dans les couloirs de la prestigieuse académie, lorsqu'elle passa devant l'infimerie. Elle s'arrêta devant la porte d'entrée de la salle, puis, poussée par une étrange intuition, elle ouvrit la porte. Elle vit la salle d'attente déserte, et ne remarqua personne dans le bureau de l'infirmerie. Elle allait repartir lorsqu'elle sentit une présence humaine. L'elfe regarda les portes de chambres. Puis, poussée par le lien qui l'unissait à Jen, elle s'arrêta devant la chambre n°375. Elle tourna la poignée, mais la porte était fermée. Sa curiosité l'emportant sur la sécurité, la jeune femme aux cheveux bleus, par un tour de magie, décoinça la serrure et ouvrit la porte. La jeune maman découvrit son amie Jen toute pâle, avec quelques gouttes de sueur sur le visage. Elle avait l'air fébrile, pourtant, elle avait sur le visage une expression forte qui montrait qu'elle réflechissait à quelque chose. A quoi?Hermiona n'en savait rien. Depuis quelques temps, elle s'était éloignée de Jen, sans le vouloir bien sur, et le lien qui les unissait était moins fort qu'avant. Jen avait beaucoup changé en très peu de temps, et son amie avait du mal à la suivre, bien qu'elle aurait adoré pouvoir l'aider. Et puis Hermiona avait aussi trouvé le bonheur, ce qui lui empêchait d'être aussi proche de Jen qu'avant, car c'étaient avant tout les épreuves qu'elles franchissaient ensemble pour une lutte pour le bonheur qui leur permettaient de se comprendre mutuellement.Mais cet écart qui s'était créer entre elles n'empêchait pas Hermiona de se préoccuper de Jen, et elle l'aimait toujours autant qu'auparavant.
C'est pourquoi, lorsqu'elle vit Jen allongée sur le lit d'infirmerie, le visage pâle, elle sentit son coeur se serrer. Elle approcha à pas rapide du lit, s'assit à coté de Jen, puis scruta son visage. Enfin, elle dit:


"Jen, que t'arrive-t-il?Tu es toute pâle.Que t'est-il arrivé pour être à l'infirmerie?"
Jen Anaomae
   Posté le 06-12-2006 à 20:11:00   

L'elfe entendit un déclic mystique. Elle n'avait pas besoin de voir pour comprendre que la porte venait d'être ouverte. Elle se redressa, un peu à l'aguet. Mais elle se rassura bien vite. Bien avant que la nouvelle arrivante ne parle, elle l'avait reconnu à son "aura", et au lien qui les unissait depuis un bon moment maintenant. Hermi. Jen tourna la tête, mais ses yeux aveugles se perdirent dans le vide brumeux. Elle eut un sourire hasardeux. Elle sentait son amie inquiéte, et voulait avant tout la rassurer.

"Oh ne t'inquiète pas, c'ets aps grand chose, on va dire que je regrette juste de ne aps pouvoir apprecier la belle couleur de tes yeux et les traits de ton visage^^"

Jen se tut un moment. Elle se redressa lestement, fit quelques pas dans la pièce. Elle se sentait un peu faible, comme tirée de l'intérieur, mais ce n'était qu'une sorte de vertige, exagérée par sa cécité. Elle se retourna approximativement vers son amie.

"Mhhh... Tu sais s'il y a des problèmes dans l'academie en ce moment?"
Hermiona Exterminatus
   Posté le 08-12-2006 à 20:29:12   

Hermiona, qui ne l'avait pas remarquer jusque là, vit dans les yeux de son amie un voile, comme une brume, qui caractérisait malheureusement les aveugles. La phrase de Jen fit son petit effet et la maman eut un déclic.Elle porta sa main à la bouche, qui s'était ouverte de surprise. En effet, l'elfe n'était pas au courant que sa précieuse amie avait perdue la vue. Malgré le fait que Jen qui lui ait dit de ne pas s'inquiéter, Hermiona ne put s'en empêcher. Comment était-ce arriver?La jeune femme sentit son coeur se serrer en imaginant l'horreur que devait vivre Jen après avoir su ce que c'était de pouvoir admirer les choses. Comme Jen se levait et marchait d'un pas un peu hésitant, Hermiona s'approcha d'elle pour la soutenir physiquement. Elle la prit dans ses bras, avec les larmes aux yeux. Le si jolis yeux de Jen étaient voilés et roulaient dans leur orbite comme s'ils cherchaient quelque chose. Hermiona était hésitante, puis demanda à son amie:

"Oh Jen!Comment peux-tu dire que ce n'est pas grand chose!Que t'es-til arrivé?Dis moi s'il te plait, et alors je saurai si je peux faire quelque chose pour toi.Tu sais que tu peux me faire confiance.
Ma pauvre chérie ..."


Hermiona prit le visage de l'aveugle entre ses mains, et en dégagea les cheveux. Elle embrassa le front de son amie avec la tendresse d'une mère, puis lui passa un bras autour des épaules.
Jen Anaomae
   Posté le 09-12-2006 à 18:22:46   

"Oh, ne t'en fais aps, ça devrait passer... On va dire que j'ai fait un marché... Mais ça va. Ca ne sert à rien de se lamenter. Lua m'a dit qu'on devait retrouver des amulettes, sur Gaia, pour reveiller les héritiers. Un chacun, un par élément. Tu sais, la cécité offre une nouvelle lumière. Une nouvelle manière de voir. Je crois que c'est la meilleure façon de connaitre les ténèbres. Mon élément. Hermiona, j'ai l'intention d'y aller. Mais avant je voudrais juste regler quelques choses. Tu as vu Ideox et Nick?"

Avec chaleur et gratitude, Jen repoussa doucement son amie. Elle lui étais reconnaissante, mais ne voulait pas qu'elle s'appitoit sur son sort. Elle réfléchit un instant, repensant à son rêve, troublant.

"Et tu n'aurais pas croisé une jeune fille blonde, assez belle, les traits fins, un visage... mmmhh... lunaire? Avec des gants... Et des yeux de maudits..."
Hermiona Exterminatus
   Posté le 10-12-2006 à 13:52:09   

Hermiona comprit que jenouille ne voulait pas de pitié et ne voulait pas parler de ce qui lui était arriver. Elle se laissa donc repousser avec douceur par son amie sans rechigner, puis elle écouta attentivement les paroles de Jen. Il fallait retrouver des amulettes sur Gaïa pour réveiller les héritiers. Pourquoi faire ça?Quelque chose de grave devait se passer, car réveiller les héritiers signifiait qu'il ne pourraient plus maintenir Orion "endormit". Le coeur de l'elfe se pinça en repensant à son mentor. Elle secoua la tête pour y dégager ces pensées. Puis elle réfléchit à ce que lui avait demander son amie. Elel répondit:

"Je suis désolée, mais je n'ai vu aucune des trois personnes que tu cherches, je ne peux t'être d'aucune aide.J'ai une question à te poser à mon tour:saurais-tu où se trouve Lua?J'aimerai comprendre ce qui se passe dans la galaxie pour qu'il faille réveiller les héritiers. J'imagine que c'est assez grave. Il faudrait qu'on prévienne tous les maîtres, et qu'on s'organise ensuite pour déterminer ceux qui partiront sur Gaïa et ceux qui resteront à l'Académie pour la protéger. Qu'en penses-tu?"

L'esprit d'Hermiona travaillait à 300 à l'heure. Elle avait la même tête que lorsqu'elle imaginait un plan tactique en guerre. La maman avait compris à la minute où Jen avait parler de réveiller les héritiers qu'une periode peu paisible allait commencer. La jeune femme poussa un soupir, puis regarda son amie, dans l'attente d'une réponse.
Jen Anaomae
   Posté le 17-12-2006 à 09:35:50   

"Il me semble que Lua se rendait aux Jardins, mais je ne sais pas si elle y est toujours, cela fait déjà un moment. On peut toujours aller voir. Et pour ton idée, je crois que justement c'est ce qu'elle était entrain de mettre en place."

L'elfe resta un long moment silencieuse, un frisson régulier courant sur ses épaules fines. Ses mains tremblaient légèrement à l'idée de nouveaux combats, mais elle se tut, respirant profondement pour essayer de calmer et mieux, d'arreter ses spasmes d'inquiètude. Elle y parvint relativement vite, depuis le temps qu'elle était a l'Academie, elle avait passablement bien appris à se controler. Sans aucune concentration apparente, comme si Jen n'y était pour rien, Kareï-Gabriel fut sur ses épaules. L'écureuil noir semblait être apparu de sa propre volonté, et d'ailleurs, s'était bien le cas. Jen sentit les fines griffes du gÿk dans son cou, et à travers son T-shirt, elle pouvait sentir l'effleurement des ailes hérités de Gabriel. D'un geste précis, elle caressa l'animal juste derrière ses oreilles. Ce dernier émit un petit grognement de plaisir, et puis, sans prévenir, il battit hâtivement des ailes.

"Moi aussi Kareï je suis contente de te voir. Oui, Oui! On y va, calme-toi!"

Jen se tourna avec un petit sourire vers Hermiona et ajouta:

"On a pas le choix!"
Lua Nocta
   Posté le 17-12-2006 à 16:24:28   

(lol les filles, j'espère que vos gyks sont larges car ya du monde par terre au jardin a ramener a l'infirmerie XDD)
Hermiona Exterminatus
   Posté le 17-12-2006 à 17:50:22   

(lol moi ça devrait aller, c'est un grand orque, par contre Jenouille ... ça reisuqe d'être difficile )
Hermiona sourit en voyant le mignon petit gÿk de son amie. Cela lui fit pensé que son orque ne s'était pas dégourdi les "nageoires" depuis un bon bout de temps. L'elfe se leva pour se rendre aux jardins, et demanda à Jen:

"As-tu besoin de quelque chose ou de moi pour t'aider à marcher?"
Jen Anaomae
   Posté le 19-12-2006 à 19:06:14   

(ptdr, j'imagine les gros titres: "Un écureuil ramène sur son dos et a la force de ses dents des adeptes élémentaux blessés!"; "Voila un exploit qui vaut bien quelques cacahuètes" xD )

Jen sourit, mais ses sourcils étaient légèrement froissés face à l'inquiètude de la jeune mère. Kareï, avec agilité, descendit, furtif, le long du bras de l'aveugle puis le long de sa jambe. Le petit être décrivit rapidement des cercles frénétiques autour des deux amis, Jen pouvait sentir cette âme agitée. Elle rit doucement.

"Non, je crois que ça ira, Kareï devrait pouvoir me guider. Et puis au pire, qu'est ce que je risque, à part quelques bleus?^^"

En reponse à sa maîtresse, l'ecureuil s'arrêta, dressé sur ses deux pattes arrière, soudain attentif. Il émit un léger roulement de gorge, puis attendit que Jen et Hermiona se mette en route. Alors le mammifère avança lentement, restant juste devant l'elfe.

[Les Jardins]