Zéphira III Les chevaliers de l'apocalypse
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 Zéphira III Les chevaliers de l'apocalypse  ~ Gaïa , la Terre ~  le continent de Terre, Pangée 

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Kyoran Omael
~¤Petit Chat Errant¤~
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Kyoran Omael
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   Posté le 28-12-2006 à 22:30:31   Voir le profil de Kyoran Omael (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kyoran Omael   



Les blés mûrs se dressaient, fiers et droits sur leurs tiges qui se courbaient humblement sous le vent. La brise agitait le champ de quelques vagues qui donnaient l'illusion d'une terne mer d'or fondu. Quelques corbeaux altéraient cette dorure de quelques tâches et défauts noirs. Les oiseaux croassaient à des intervalles inconstants, sautillant, se chassant cruellement de quelques coups d'ailes hargneux, jaloux de leurs voisins. L'un d'eux aperçut de sa pupille brillante, ronde comme une bille d'enfant, un point vacillant loin au creux des nuages. Il se demandait quel volatile pouvait être aussi ventru, et ce ventre rebondi ne le rassurait pas. Puis il observa le point lointain devenir une petite balle brune. Inquiet, le corbeau s'agitait, et finalement, voyant le ballon se rapprocher, de plus en plus rapidement, tous s'envolèrent dans un froissement de plumes noires. Peu de temps après, la montgolfière atterrit violemment, glissant et abîmant une longue part de la parcelle cultivée, débordant sur une prairie attenante. Le panier se renversa, le ballon couché sur le sol. Dans la nacelle, on entendait un rire franc, et une jeune femme aux cheveux verts se débattait, entravait par quelques cordes et quelques tissus. Riant encore, elle fini finalement par se libérer de ce fatras et se dépêcha de descendre pour attacher la montgolfière le temps que le ballon se dégonfle. Les épaisses cordes courraient entre ses mains agiles, dont l'une était parée d'un gant de fauconnier. Quand des crochets et des cordes mainteninrent convenablement le ballon, Kyoran évalua les dégâts.

*Ohlala! Si le proprio se pointe, va y avoir de l'orage dans l'air! Ou de l'amour, va savoir!*

La femme rit de nouveau, elle s'arreta au milieu de l'herbe haute du pré à coté du champ de blé. Les mains sur ses hanches dansantes, elle observa le paysage de la vallée qui se dessinait loin devant. Un cri perça le ciel, et levant les yeux, Kyoran découvrit Kaï qui arrivait. Elle tendit son bras ganté sur lequel le faucon se posa, enfonçant ses serres dans le cuir. L'oiseau de proie tenait une souris brisée dans son bec. Kyoran ne tenta pas de caresser le rapace, sachant pertinamment sa réaction. Elle se contenta de relever son bras en l'air en disant quelques mots, regardant le faucon s'envoler pour se poser quelques mètres plus loin. Dans la nacelle, tout était en vrac. Tranquille, la nouvelle venue s'allongea dans l'herbe, attrapant une paquerette entre ses mains, la portant à ses lèvres. Elle enleva son gant et le coinça à sa ceinture, croisant ses bras fins derrière sa nuque. Elle observa le ciel bleu, dans lequel se poursuivaient quelques nuages.


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Sairo Kaoru
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Sairo Kaoru
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   Posté le 29-12-2006 à 22:28:51   Voir le profil de Sairo Kaoru (Offline)   Répondre à ce message   http://acubik.bloxode.com   Envoyer un message privé à Sairo Kaoru   

Les brins de blé craquèrent sous des pas précipités. Les épis s'écartèrent sur le chemin d'une jeune homme aux cheveux étrangement colorés. Quelques corbeaux courageux qui étaient restés pour épiers s'envolèrent à leur tour. Saïro s'avançait entre les brins, la démarche furtive. La montgolfière l'avait intrigué et s'était aussitôt levé de son petit banc de bois, contre le mur de la maison. D'une voix un peu coléreuse, d'un ton de défi, le jeune homme lança en emmergeant des plantations :

"Ta montgolfière va me foutre du blé en l'air ! Qu'est-ce tu f..."

Saïro d'arrêta, les yeux rond. Le propriétaire de la montgolfière était une jeune femme, pour le moins fort séduisante. Elle était habillée d'une manière suffisement explicite pour affirmer qu'elle n'était pas pudique. Le jeune homme, pris totalement au dépourvu resta silencieux un moment. Puis, il reprit un peu ses esprits.

"Veuillez m'excuser, mademoiselle, mais il semblerait que vous ayez égaré quelques vêtements..."

Il était appuyé contre sa fourche, une main sur les hanches. Ne sachant trop où regarder, il considérait les dégâts, observait les oiseaux s'enfuir ou jetait un oeil à ses chaussures.


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Kyoran Omael
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Kyoran Omael
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   Posté le 30-12-2006 à 13:59:18   Voir le profil de Kyoran Omael (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kyoran Omael   

Entendant une voix coléreuse s'élever, Kyoran se redressa, assise, appuyée sur ses bras tendus. Elle laissa glisser la pâquerette, et attendit, curieuse, de voir à qui appartenait cette voix. Elle fut ravie de voir un jeune homme apparaître. Mise face aux dégâts qu'elle avait causé, elle laissa monter le rouge à ses joues, faussement gênée. Elle observa d'un oeil attentif et expert le paysan, le jaugeant sans en avoir l'air. Quand il reprit, bien plus galant mais un peu gêné, la jeune femme baissa naïvement la tête, observa ses vêtements, laissant toujours le rouge jouer sur sa peau de pêche. Elle laissa s'échapper un petite rire charmant, fictivement embarrassé, releva les yeux pour chercher les siens. Elle se décida finalement à parler.

"Oh! C'est fâcheux, ça m'arrive fréquemment!Je suis navrée!"

Sans brusquerie, Elle se releva, s'approcha un peu de l'agriculteur désemparé et appuyé sur son outil. Elle tourna la tête et observa les dégâts qu'elle avait engendrait.

"Je ne sais pas comment je vais pouvoir vous dédommager pour tout ça... J'aurais du faire plus attention, maintenant je vous met dans l'embarras. Si jamais je peux vous aider en quoi que ce soit..."

Maintenant elle était à un mètre tout au plus de lui, et elle s'amusait intérieurement de le voir rougir de sa tenue affriolante. Elle le fixait, franche de sa fausse naïveté, son teint rosie et ses cheveux filant dans la brise. Du coin de l'oeil, elle apercevait Kaï, boudeur et jaloux, volant en cercle, revant sans doute de chasser ce nouvel homme, comme à chaque fois. Mais sa maîtresse n'en avait cure.


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Sairo Kaoru
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   Posté le 30-12-2006 à 14:16:11   Voir le profil de Sairo Kaoru (Offline)   Répondre à ce message   http://acubik.bloxode.com   Envoyer un message privé à Sairo Kaoru   

Saïro fut d'abord interloqué. Il avait parlé avec ironie mais la jeun femme semblait soudain timide, désolée. Il était très étrange de voir un tel spectacle ; elle paraissait gênée d'être ainsi habillée. Le jeune agriculteur sourit devant cette scène un peu dérisoire. La jeune femme s'approchai de plus en plus de lui et la situation commençait à devenir embarassante. Il ne la connaissait pas et la voir aussi proche de lui l'inquiétait un peu ; d'un autre côté, ça n'était pas si désagréable avec un femme qui était indéniablement magnifique. Saïro reprit la parole, un peu moins sûr de lui, hésitant :

"Je... euh... bah... ce n'est pas bien grave... je... j'arrangerai ça !... Héhé... euh bon..."

Le sang lui montait à la tête et il commençait à avoir un peu chaud ; le soleil n'y était pour rien, cependant. Il reprit un peu ses esprits, les joues encore rosies. Il ne fallait pas laisser la nacelle et son ballon ici. Et que venait-elle faire dans son champ ? Il profita de cet argument pour s'éloigner de la jeune femme et alle examiner de plus près les dégâts.

"Vous comptiez aller où comme ça ?"


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Kyoran Omael
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   Posté le 30-12-2006 à 16:10:42   Voir le profil de Kyoran Omael (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kyoran Omael   

Kyoran observa le jeune homme qui lui tournait maintenant le dos, observant, inspectant les dommages. D'un geste vague de la main, elle repoussa la question, preferant dire autre chose.

"Pourquoi ne aps se tutoyer? Je suis gênée, je ne suis pas si vieille que ça ^^ "

La seduisante femme hesitait sur la marche à suivre. Souriante, elle ajouta:

"Oh, a vrai dire, je ne sais pas bien où je vais, j'ai peut-être eu de la chance de tomber ici..."

Elle eut un rire d'enfant, observa encore le dos du paysan. Une mine soudainement étonnée se plaqua a son visage. Elle s'empressa de rattraper sa faute.

"Au faite, je m'appelle Kyoran... Mais je ne vais aps t'ennuyer plus longtemps! Je vais me debrouiller pour partir, moi et ma montgolfière de malheure! Ne t'en fais pas, tu n'auras plus jamais la malchance de nous recroiser ^^"


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Sairo Kaoru
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   Posté le 31-12-2006 à 01:20:55   Voir le profil de Sairo Kaoru (Offline)   Répondre à ce message   http://acubik.bloxode.com   Envoyer un message privé à Sairo Kaoru   

Le jeune homme examinait toujours la montgolfière en écoutant perler Kyoran. Se tutoyer ? Cela ne le dérangeait pas. Au contraire, il en était même ravi. Puis la jeune femme parla de repartir. Même s'il l'avait un peu esquivée, Saïro aimait beaucoup sa présence et il ne put s'empêcher de grimacer.

"Rooh ! Pourquoi vouloir partir si tôt ? Il y a peut être des réparations à faire ! Ce serait une occasion pour v... toi d'éventuellement réparer votre ballon et pour moi de... te faire découvrir le village !"

Saïro s'appuya de nouveau sur se fourche, il regardai maintenant Kyoran, les yeux rivés sur son visage, comme si le reste de son corps lui brûlerait les yeux, non sans une pointe de regret. Il ne pouvait nier que l'anatomie féminine l'avait toujours beaucoup fasciné. Il n'était cependant pas correct de profiter ainsi de la semi-nudité de la jeune femme. Remarquant bien vite, qu'il ne pouvait s'empêcher de baisser les yeux furtivement, il décida de se détourner de nouveau en essayant s'intéresser à une petite fleur immobile.

*Elle va te prendre pour un pervers, vieux !*

Le jeune homme grimaça en écoutant ses propres pensées.


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Lua Nocta
Maitres des Ténèbres
Gardienne de la Lueur
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   Posté le 03-01-2007 à 19:02:47   Voir le profil de Lua Nocta (Offline)   Répondre à ce message   http://aetas.alloforum.com   Envoyer un message privé à Lua Nocta   

(c'est le narrateur qui va parler)


A ce moment la, l'un de vous deux est ébloui par une espèce de forme ronde dont il émane une grande force. Si vous vous approchez plus pret vous serez certainement intrigué par la forme de l'orbe.


orbe de la terre


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un voile tombe. il fait maintenant sombre. son coeur vibre et une douce lueur apparait. elle est celle qui réchauffe l'ame.
Thème
Kyoran Omael
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Kyoran Omael
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   Posté le 05-01-2007 à 21:22:17   Voir le profil de Kyoran Omael (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kyoran Omael   

Kyoran s'amusait de capter quelques fugaces regards inquisiteurs. Elle sentait une légère fierté en elle, qui lui disait que même sans son pouvoir elle arrivait facilement à plaire. La voluptueuse créature se prit d'une humeur joueuse. Répondant à la tirade du jeune homme et s'apercevant qu'il ne s'était pas présenté, elle répondit, en s'approchant lentement de lui, qui lui tournait le dos:

"Tu ferais ça pour moi? Comme tu es gentil!!! Alors, je vais rester un peu, je ne sais pas encore où je dormirais mais je trouverais bien, les gens du coin ont l'air... hmm, sympathiques!"

Elle était maintenant juste derrière le paysan agenouillé face à une fleur des champs. A son tour, elle s'accroupie et echappant un rire volatile, elle passa ses bras légers de chaque côté de la tête du jeune homme, effleurant son cou. Sa tête adorable et maline comme celle d'une diablesse se posa avec un regard et un sourire petillant sur son épaule alors que l'une de ses mains allait cueillir avec délicatesse la pensée sauvage. Sans montrer aucune gêne de la proximité avec l'agriculteur, elle demanda:

"Au faite, je ne connais toujours aps ton prenom!"


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Sairo Kaoru
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   Posté le 05-01-2007 à 21:45:56   Voir le profil de Sairo Kaoru (Offline)   Répondre à ce message   http://acubik.bloxode.com   Envoyer un message privé à Sairo Kaoru   

Saïro écoutait parler la jeune femme et entendait sa voix se rapprocher derrière lui. Elle était très proche de lui, le jeune homme voyait son ombre et sentait faiblement la chaleur de son corps. Il n'osa se retourner, un peu tendu. Puis il sentit la tête de Kyoran se poser sur son épaule. Décidément, elle était vraiment très entreprenante ! Saïro avait eu plusieurs expérience mais jamais une femme inconnue n'avait été aussi... directe. Elle lui demanda son nom.

"Je...euh... Moi ç-c'est... euh... Saïro..."

D'un côté, le agriculteur aimait cette situation inhabituelle, son goût prononcé pour la gente féminine pour cause. D'un autre point de vue, il serait inconvenant de le montrer ; de plus, il était un peu déstabilisé par une tell chaleur. Il prit une grande inspiration, frissonnant, et opta pour ignorer le geste de Kyoran. Il leva les yeux et vit alors briller un peu plus loin dans le champ une étrange lumière. Il ne dit pourtant rien, se contentant de regarder autour de lui, se focalisant sur les moindres détails qui se montraient à lui.


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Kyoran Omael
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   Posté le 05-01-2007 à 22:31:24   Voir le profil de Kyoran Omael (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kyoran Omael   

La jeune femme s'amusait infiniment des balbutiements de Saïro, cependant, elle aurait attendu une réaction un peu plus... vive. Le garçon ne bougea pas, frissonnant à peine.

*Aurait-il fait quelques voeux dignes d'un curé? Ou préfére-t-il la gente masculine?*

Kyoran tergiversait sur la manière de faire craquer cet homme. Elle était du genre entetée et plutôt fière, ne souhaitant qu'aucun homme qu'elle veut séduire ne lui résiste. Elle pouvait se montrer aguicheuse, d'une sensualité extrême pour faire tomber le paysan dans ses mains, jouant à la frontière de la vulgarité sans jamais y pénetrer vraiment, allumant de sa flamme de conquerant implacable la passion de cet inconnu. Mais il y avait une autre méthode, qui était généralement efficace.
Sans brusquerie elle se redressa, abandonnant l'épaule et son propriétaire. La petite fleur restait dans sa main, ses bras le long du corps. Elle se tut, se detournant du paysan, laissant les quelques corbeaux tenter de submerger son silence pesant, presque malsain. D'un pas lent, un peu alourdi, elle se rapprocha de sa montgolfière, posant ses deux mains sur le bord de la nacelle. Kaï, perché sur le rebord, regardait sa maitresse d'un oeil sinistre, mécontent, et la voyant venir vers lui, il s'élança, perçant l'air de son cri rageur, s'éloignant rapidement. Kyoran attendit un moment, puis, comédienne jusqu'au bout des ongles, elle se retourna vers la silhouette masculine. Ses yeux brillaient étrangement, et tout son corps semblait tendu quand elle lacha sa réplique puissante et émue.


"Je ne suis sans doute pas ton genre de filles! Et puis tu dois avoir une copine. Je... j'aurais dût m'en douter. Je suis désolée, c'est tombé sur toi. Mais dis moi pourquoi tous les hommes restent froids envers moi... J'aimerais comprendre!"

Plutot contente d'elle-même dans le rôle de minette au coeur brisé, elle se laissa glisser au sol, le dos contre la nacelle, remontant ses genoux pour les entourer de ses bras. Entre quelques thatralisations, Kyoran surveillait les réactions du jeune homme.


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Sairo Kaoru
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Sairo Kaoru
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   Posté le 06-01-2007 à 09:59:05   Voir le profil de Sairo Kaoru (Offline)   Répondre à ce message   http://acubik.bloxode.com   Envoyer un message privé à Sairo Kaoru   

Saïro saisit sa fourche et se releva. Au moins, les intentions de Kyoran étaient claires. Saïro se sentit d'abord un peu étourdi. Il craignait d'avoir refroidi les ardeurs de la jeune femme ; ardeurs qu'au fond de lui, il appréciait beaucoup. Il écouta la jeune femme, une pointe de honte sur le coeur et attendit qu'elle eu terminé pour lui répondre d'un air désolé :

"Mais non, pas du tout ! C'est juste que... vous êtes un peu... entreprenante..."

Il s'arrêta pour considérer ses propres mots. Se rendant compte que cela n'aiderait pas Kyoran, il ajouta sincèrement :

"Je vous trouve magnifique... D'ailleurs..."

Il marqua une nouvelle pause, hésitant. Oh, après tout ! Il n'y avait aucun mal à parler ! Depuis quand n'osait-il pas complimenter les femmes ? Lui qui était réputé au village comme un conquérant de coeurs !

"... J'apprécie vos manières..."

Il avait dit cela d'un air complice et plus assuré qu'il ne l'avait parut auparavant. Son regard dévisageait avec beaucoup moins de gêne le corps de Kyoran, s'attardant sur son sublime visage, sa poitrine, ses hanches et ses jambes. Oui, une très charmante jeune femme.


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Kyoran Omael
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   Posté le 06-01-2007 à 19:14:21   Voir le profil de Kyoran Omael (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kyoran Omael   

Kyoran fut déçue de voir que Saïro ne s'approcha même pas d'elle. Cependant, ses paroles la satisfairent et l'amusèrent plutôt bien. Elle rougit comme elle savait si bien le faire, et son visage se redressa vers lui, éclairé, un mince sourire sous ses yeux humides, dont la couleur semblait lumineuse. Elle voyait la manière qu'il avait maintenant de la regarder, il avait oublié ses regards timides d'enfant sage et ne se gêné dorénavant plus pour baisser ses yeux. Un rire soulagé colora ses lèvres, faisant se plisser ses yeux, aux coins desquels quelques larmes se précipitaient.

"Tu es vraiment un drôle de garçon!"

Après un court instant, elle se releva finalement. Oui, le personnage qu'elle jouait changeait rapidement d'humeur. Elle revint vers Saïro, un vague sourire aux lèvres, se disant que le paysan devait se demander ce qu'elle lui réservait cette fois-ci. Elle se contenta de lui prendre le bras.

"Merci... Et... Tu ne m'avais aps proposé de me faire visiter ton village?"

Kyoran avait un vague projet, bien qu'elle ne pensait pas pouvoir le réaliser dans un petit village de campagne. Et si l'on pouvait joindre l'utile à l'agréable, pourquoi se priver?


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Sairo Kaoru
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   Posté le 07-01-2007 à 19:21:22   Voir le profil de Sairo Kaoru (Offline)   Répondre à ce message   http://acubik.bloxode.com   Envoyer un message privé à Sairo Kaoru   

Rassuré, Saïro adressa un sourire à Kyoran. Décidément, cette fille l'intéressait de plus en plus. Il la laissa prendre son bras et ne ressentit aucune gêne cette fois, fixant ses objectifs. Il jeta un bref coup d'oeil à la lueur qu'il avait aperçue tout à l'heure.

"Oui !... Deux minutes..."

Saïro courut en direction de la lueur et put alors constater qu'elle s'échappait d'une orbe verte perdue sur le sol. Comment était-elle arrivée là ? Peu importait. Elle était très belle, aussi Saïro la ramassa pour l'enfouir dans sa poche. Il revint, l'air de rien.

"Me semblait avoir vu quelque chose. Y'avait rien."

Le jeune homme se concentra et une ponette blanche surgit en poussant un petit hennissement. Saïro caressa sa crinière couleur de neige avant de se tourner vers Kyoran.

"Mademoiselle ? Si vous voulez bien embarquer..."


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   Posté le 07-01-2007 à 20:01:27   Voir le profil de Kyoran Omael (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kyoran Omael   

Kyoran lâcha le bras du paysan, non sans faire sentir son désarroi. Elle le regarda s'éloigner hâtivement. Avec un sourire délicieux, elle laissa sa tête basculer légèrement sur le côté, et plissant légèrement ses grands yeux d'émeraude, elle se fit un malin plaisir de regarder avec franchise et sans aucune gêne le postérieur de Saïro [Je m'amuse^^]. Elle capta une légère lueur et fronça légèrement les sourcils, mais ne dit rien quand l'agriculteur revint.
La jeune femme observa la ponette blanche, et songea pendant un instant à faire apparaître Kapu, mais elle abandonna vite cette idée, préférant monter avec le jeune homme [oui, jusqu'au bout xD]. Habituée à monter son grand étalon, elle n'eut aucune difficulté pour monter sur le dos de la petite ponette. Une fois installée en amazone, les deux jambes du même coté, elle flatta tranquillement l'encolure blanche de la jument. Elle se tourna vers le propriétaire de la monture, et lui adressa un sincère sourire.


"Jolie ponette. Tu montes depuis longtemps?"


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   Posté le 07-01-2007 à 20:47:07   Voir le profil de Sairo Kaoru (Offline)   Répondre à ce message   http://acubik.bloxode.com   Envoyer un message privé à Sairo Kaoru   

Saïro regarda avec délice la jeune femme monter sur Cérès. Le plaisir du jeune homme fut révélé par la ponette qui lança un souffle satisfait. Le jeune homme leva la tête vers Kyoran quand elle lui parla avant de répondre avec un sourire :

"Et bien... Depuis que j'ai découvert l'existence de Cérès. Ca doit remonter à deux ans. Je monte tous les jours..."

Saïro hésita un moment avant de se poster derrière son gÿk. Il posa ses mains sur son arrière-train et bondit en avant pour arriver tout près de Kyoran. Il s'efforça de contenir sa faibe gêne avant de passer une main de chaque côté de la jeune femme pour s'agripper à la crinière de l'animal. Voyant qu'il ne pouvait pas le faire sans se coller contre l'épaule de Kyoran, il renonça en se râclant la gorge.

"Bon ben... on y va ?"


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   Posté le 08-01-2007 à 15:24:31   Voir le profil de Kyoran Omael (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kyoran Omael   

Kyoran se tourna légèrement pour regarder Saïro, collé contre elle. Elle plissa un instant ses grands yeux, écoutant sa première réponse. Puis, elle lui dédia un sourire de défi, provocant.

"Petit joueur..."

Sans plus expliquer sa phrase, elle attrapa doucement son menton entre ses mains et déposa un rapide et tiède baiser près de son oreille. Au passage, elle lui glissa quelques mots:

"Je te signale que l'on attend que toi pour y aller..."

La jeune femme s'amusait beaucoup. Sans plus attendre, avec un sourire aguicheur, elle se détourna du cavalier, lui envoyant sans doute sa lourde chevelure flamboyante dans le visage. Son instinct d'entrepreneuse commençait à vouloir faire des siennes. Alors lentement, presque avec tendresse, elle se pencha sur l'encolure de la ponette, jusqu'à être complètement allongée contre son cou puissant. Elle la caressa un instant, laissant ses mains vagabonder. Puis elle s'étira encore un peu plus et tout en chatouillant les oreilles de Cérès, elle lui chuchota quelques paroles intelligibles. La jument parut d'un coup bien plus excitée et vive. Toujours allongée sur l'encolure blanche, elle tourna sa tête vers le paysan, un sourire amusé et prometteur au coin de ses lèvres.

"C'est parti...!"

Connaissant les chevaux mais surtout à peu près la manière dont les gÿks fonctionnent, Kyoran s'amusait de savoir que Saïro connaissait les paroles qu'elle avait dit à la ponette.
Alors que Cérès s'emballait dans un triple galop impressionnant, la jeune femme se redressa comme si de rien n'était. Sans se préoccuper plus de la course du cheval, elle se pencha volontairement en arrière jusqu'à sentir le propriétaire de Cérès collé contre son dos. Criant presque dans le vent qui tambourinait leurs oreilles, riant de cette impression de liberté retrouvée, elle lui dit:


"Je sais que c'est ton gÿk mais tu devrais peut-être lui dire où tu veux te rendre, sinon on va se retrouver à un endroit où je ne suis aps sûre que tu veuille aller!!![/i]


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   Posté le 08-01-2007 à 20:56:06   Voir le profil de Sairo Kaoru (Offline)   Répondre à ce message   http://acubik.bloxode.com   Envoyer un message privé à Sairo Kaoru   

Saïro ne put s'empêcher de rougir un peu en sentant le baiser de Kyoran. Il n'essaya même pas de nier qu'il avait relativement bien profité de ce contact. Puis, Kyoran se pencha en avant, mettant un valeur son séant. Le jeune homme avait soudain très chaud et tenta pendant un bref instant de ne pas baisser les yeux. Il céda pourtant à la tentation, laissant son regard courir sur le dos de la jeune femme et tout ce qui allait avec. Quand Kyoran tourna la tête, il remonta vivement les yeux pour la regarder. Il essayer d'écouter ce qu'elle disait à Cérès mais n'y parvint pas. Il lui semblait pourtant avoir compris, sans savoir quoi.
Soudain, le cheval s'élança en avant, ce qui surpris Saïro. Ce dernier se pencha en avant, posant ses mains sur la robe de la ponette afin de maintenir son équilibre. Il eut tout juste le temps de reprendre ses esprits avant de sentir le corps de la jeune femme contre le sien. Il se raidit un bref moment avant de se décontracter, affichant un léger sourire en l'écoutant parler. D'un ton semblable au sien, il répondit :


"Cela sous-entendrait-il que tu aies inspiré Cérès?"


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   Posté le 08-01-2007 à 21:35:15   Voir le profil de Kyoran Omael (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kyoran Omael   

"Qui parle de sous-entendus? Non, je ne me cache de rien! Mais méfie-toi, je peux être une muse surprenante...!"

Kyoran réfléchit un bon moment, un sourire absent et vague sur sa bouche. C'était une femme empressée, ardente et impatiente. Et elle semblait souvent rêveuse, traquant un plaisir fuyant, lassée de tous les désirs telluriques [ah, Renée (La Curée de Zola), quel noble mentor pour ma Kyo ]. Bien sur, elle se laissait encore aller entre les mains des hommes, espérant toujours ce plaisir inconnu et inattendu. Mais à chaque fois c'était la même déception, qui augmentait sans hâte sa rancoeur. Pourtant elle n'en démordait pas, et essayait, essayait encore. Mais elle ne voulait pas y passer trop de temps pour être simplement déçue. Alors, elle décida d'activer les choses. Une sorte d'aura semblait s'éteindre autour d'elle. Elle était invisible pourtant, mais cette simple impression semblait diffuser une effluve mêlant parfum léger et odeur de peau chaude, l'arôme insaisissable des alcôves bourgeoises et des draps défaits. Tous ses mouvements semblaient plus graciles, emplis de la beauté de la lenteur. Sa peau paraissait plus claire, son cou était fin et blanc, fier au dessus de ses épaules souples et dénudés. Ses formes paraissaient même plus pleines, sensuelles, dans le mouvement qu'elle exerçait pour suivre la course du cheval. Mais au delà de tout cela, quelque chose surpassait tout, mais ce n'était pas définissable, impalpable et désirable. Cette femme apparaissait comme toute autre maintenant, plus vraiment humaine, élevée à un autre état par les regards étrangers. Son sourire frivole se dessina, curieux et interessant, lorsqu'elle laissa s'envoler sa voix qui semblait étrangement nouvelle, presque exotique et douce:

"Mefie toi, ça ne marche pas qu'avec les chevaux..."


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J'aime les plaisirs du sang et de la chair,
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Sairo Kaoru
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   Posté le 09-01-2007 à 20:21:24   Voir le profil de Sairo Kaoru (Offline)   Répondre à ce message   http://acubik.bloxode.com   Envoyer un message privé à Sairo Kaoru   

Saïro eut soudain une étrange sensation. Cela arriva très vite. Il lui sembla tomber un moment en transe, une atmosphère plus pesante l'entoura, comme s'il se trouvait dans une pièce emplie de vapeur d'eau. Il avait de plus en plus chaud. Le corps de Kyoran contre le sien semblait le brûler, mais d'une manière tout autre qu'un feu. Il avait envie de s'y coller plus fort encore et de ne pas s'en séparer. Il n'avait d'yeux que pour la jeune femme adossée contre lui et ne pensait à rien d'autre. Ce n'était pourtant pas vraiment de l'amour ; non. Plutôt un désir, une attirance emprunte de folie. Le sentiment qu'il éprouvait en cet instant était différent de tout ce qu'il avait ressenti auparavant. Il passa ses mains autour de la taille de Kyoran sans aucune gène et glissa sa tête sur l'épaule droite de la jeune femme, désormais plus proche d'un démon que d'un être humain. Il déposa un baiser chaud dans le cou de cette créature terriblement attirante avant lâcher quelques mots, comme hypnotisé :

"Tu m'ensorcelles..."

Si ses gestes étaient osés et contrôlés, son regard était plus vide, comme aveugle à tout autre chose que Kyoran.


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   Posté le 09-01-2007 à 20:45:30   Voir le profil de Kyoran Omael (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kyoran Omael   

Kyoran lâcha un agréable rire faussement gené, ses yeux extrêmement lucides se plissèrent sous le chatouillement du baiser du jeune homme. Avec un sentiment de volonté accomplie, la succube sentit les fortes mains du paysan contre sa taille, son corps se resserrait derrière elle contre ses reins. Elle laissa son pouvoir agir encore un moment, profitant de la soudaine hardiesse de Saïro, s'amusant de ses gestes tous plus explicites les uns que les autres. Puis, en même temps qu'elle parla, elle laissa son pouvoir se dissoudre, laissant l'agriculteur dans une drôle d'incertitude. Elle avait bien l'intention de recommencer ce jeu plusieurs fois.

"Jeux de mains, jeux de vilains! Et après tu dis que c'est moi qui suis entreprenante... Mefie toi, ça pourrait me plaire!"

La démone tourna légèrement son visage vers la tête posée sur son épaule, profita de cette proximité pour guetter comme un prédateur les réactions de sa proie.


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Sairo Kaoru
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   Posté le 09-01-2007 à 21:57:26   Voir le profil de Sairo Kaoru (Offline)   Répondre à ce message   http://acubik.bloxode.com   Envoyer un message privé à Sairo Kaoru   

L'étrange sensation se dissipa. Saïro cligna des yeux et tenta de reprendre ses esprits. Puis il sentit le corps de la jeune fille, ses mains sur sa taille. Une panique soudain l'effraya, si bien qu'il tomba de Cérès en se cognant la tête par terre. Qu'est-ce qui lui avait pris ? Il se souvenait maintenant en détail de ce qu'il avait fait. Il ne le regrettait qu'à moitié, cependant.

"Je... euh... héhé^^'..."

Il resta allongé ici, pensif. Cette fille n'était pas ordinaire. Elle avait eu un drôle d'effet sur lui et Saïro se demandait s'il ne s'agissait pas d'un quelconque pouvoir. Après tout, lui aussi avait des pouvoirs... Mais pas de ceux là. Il eut un sourire amusé en regardant la jeune femme. Lui plaire ?...

[C'est court désolé =S]


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   Posté le 10-01-2007 à 21:02:36   Voir le profil de Kyoran Omael (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kyoran Omael   

Kyoran ne put retenir un léger rire sous cape en voyant Saïro tomber de son gÿk. Ce dernier d'ailleurs sembla un peu indécis, agité. La ponette se cabra légèrement, fit un demi tour pour revenir vers son maître. Avec souplesse, la succube se laissa glisser à terre, avec des attitudes étranges de chatte bourgeoise et attendrie. Elle s'approcha de sa démarche dansante vers le jeune homme resté à terre. Soudainement, fier et indomptable, puissant, Kapu apparut, ses yeux guettant ce qui l'entourait. L'étalon s'approcha de la ponette blanche, et d'un geste vif de dominant, il mordilla, sans aucune méchanceté, l'encolure de la jument. Kyoran eut un frisson bien agréable, et, frémissante et déhanchée, elle tendit cavalièrement sa main fine au paysan, sans se préoccuper du charmant décolleté qu'elle lui offrait. Son cheval s'approcha un peu de cet inconnu, et le renifla de loin, avec un leger air de mépris curieux. La jeune femme, penchée au dessus de lui, eut un étrange sourire.

"Apprendre à tomber, c'est bien quand on monte à cheval... Mais si tu ne te relève pas..."


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   Posté le 12-01-2007 à 19:27:12   Voir le profil de Sairo Kaoru (Offline)   Répondre à ce message   http://acubik.bloxode.com   Envoyer un message privé à Sairo Kaoru   

Saïro regarda la jeune femme du dessous, saisit sa main et se redressa. Une fois debout, il se sentit démuni. Cela lui arrivait chaque fois qu'il se tenait sur ses deux pieds sans sa fourche. C'était un outil indispensable, presque vital pour lui et il ne s'en était jamais séparé de très loin. Il savait qu'il l'avait laissée près de la montgolfière et qu'il n'en avait pas besoin pour l'instant. Il resta silencieux, un moment, se souvenant de la situation dans laquelle il se trouvait. Il craignait que ce qui lui était arrivé ne recommence. C'était inconvenant. Il avait déjà fait ce genre de chose à des femmes, mais il les avait connues mieux que Kyoran qu'il avait rencontré moins d'une heure auparavant. Cherchant un sujet de conversation, il lança d'un air innocent :

"Joli cheval..."

Il se sentait un peu gêné et n'osait plus croiser le regard de Kyoran plus de quelques secondes. Quand au reste de son corps, il s'efforçait de ne plus y poser les yeux, rivant ceux-ci sur l'étalon qui était apparu.


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   Posté le 12-01-2007 à 20:43:19   Voir le profil de Kyoran Omael (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Kyoran Omael   

La jeune débauchée constata, quelque peu étonnée, le regard fuyant et les attitudes gênées du paysan. Une fois qu'il fut remit sur pied, elle lui tourna le dos à trois quart, s'approcha de l'étalon sanguin et le caressa d'une petite tape énergique sur l'encolure. Légèrement agacée de ce silence puritain et le trouble de Saïro, dont elle ne s'expliquait pas la source, elle tourna son visage inexpressif vers lui. Sa bouche indifférente, fermée et sans sourire, restait tout de même charmante. Elle lança d'un ton railleur et déçue, mais sans colère, une courte réplique, qui souleva à peine le coin de ses lèvres.

"J'aurais préféré "Jolie Cavalière", mais bon..."

Kyoran lui lança un regard emplit de sous-entendus, regrettant sa honte naïve. Elle était un peu abattue de voir la faiblesse du jeune homme, qui semblait avoir de bien modestes tabous. Elle qui rêvait presque de se pâmer dans le pêcher charnelle! Elle songea un instant qu'elle perdait son temps, mais de toute façon...

"Puisque tu sembles craindre et ne pas assumer tes actes, je vais t'éviter la difficile tâche de me faire comprendre que je dois garder mes distances."

Habile, elle se hissa sur le dos frémissant et nerveux du haut cheval bai à la posture princière. Le fixant de toute sa hauteur, majestueuse, la mine faussement soucieuse, elle ajouta d'un ton sarcastique:

"Tu es rassuré?"

Son cheval piaffait d'impatience, désireux de s'élancer et d'enlever sa maîtresse loin d'ici. D'un mouvement expérimenté, d'une simple attitude, d'un faible déplacement des jambes, elle permit au gÿk de s'élancer, s'éloignant à une vitesse folle du paysan. Ce ne fut que bien loin qu'elle tourna sa tête pour voir si Saïro la suivait, ralentissant un peu l'allure .


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